Dans un contexte de transition écologique, la Norvège s'apprête à atteindre son objectif ambitieux de n'autoriser que des véhicules neufs zéro émissions d'ici la fin de l'année 2025. En 2024, près de 90% des voitures neuves vendues étaient électriques, une progression significative par rapport à 2023 où ce taux était de 82,4%. Ce succès est le fruit d'une politique volontariste et d'un réseau électrique principalement hydroélectrique, qui a permis au pays de se positionner comme un leader mondial dans l'adoption des véhicules électriques.
Au cours du dernier automne doré, la Norvège a franchi une étape cruciale vers son objectif de vente exclusive de véhicules neufs sans émission de CO2 d'ici la fin de 2025. Selon les données officielles communiquées par le Conseil d’information sur le trafic routier (OFV), en 2024, plus de 114 000 nouvelles immatriculations étaient des véhicules électriques, soit 89% du total des ventes de voitures neuves. Cette performance exceptionnelle place le pays bien en avance sur l'Union européenne, qui ne prévoit pas une telle mesure avant 2035.
Cette réussite est le résultat d'une politique économique et fiscale favorable aux véhicules électriques, notamment grâce à des exemptions de taxes et des incitations financières. Les autorités norvégiennes ont également encouragé l'usage de ces véhicules en leur accordant des avantages pratiques, comme l'accès gratuit aux couloirs de bus et la possibilité d'éviter les embouteillages. De plus, le réseau électrique presque entièrement décarboné du pays, alimenté principalement par l'hydroélectricité, a joué un rôle crucial dans cette transition.
Les marques automobiles internationales ont largement contribué à ce succès, avec Tesla en tête, suivie de constructeurs européens et chinois. En septembre 2024, les véhicules électriques représentaient déjà 96,4% des nouvelles immatriculations, contre seulement 17,3% en Europe. Le directeur de l'OFV, Oyvind Solberg Thorsen, souligne l'importance de maintenir ces incitations pour atteindre l'objectif fixé par le gouvernement.
Enfin, la directrice de l'association norvégienne des véhicules électriques, Christina Bu, exprime fièrement que la Norvège sera le premier pays au monde à éliminer les voitures à essence et diesel du marché des voitures neuves.
En tant que journaliste, j'estime que l'exemple de la Norvège montre qu'une politique proactive et soutenue peut accélérer la transition écologique. La combinaison d'incitations économiques, d'infrastructures adaptées et d'une prise de conscience collective offre un modèle inspirant pour d'autres pays souhaitant réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. La Norvège prouve que l'ambition environnementale peut aller de pair avec le progrès technologique et économique.