La Marque Chinoise Nio : Des Prix Élevés en Europe en raison des Droit de Douane
Dec 19, 2024 at 10:32 AM
Selon son PDG, la marque chinoise Nio, qui propose d’excellentes voitures électriques, est confrontée à la nécessité de pratiquer des prix particulièrement élevés en Europe. Cette décision est liée à la hausse significative des droits de douane sur le Vieux Continent. Les constructeurs chinois, comme Nio, sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’Europe pour développer leur activité. Nio a été fondée en 2014 par William Li et est déjà commercialisée en Europe, notamment dans les pays du nord. Cependant, les droits de douane ont passé de 10 à 31 %, ce qui a un impact direct sur le prix de ses voitures. Le PDG de Nio a expliqué que, avec ces droits de douane, le prix de vente serait pratiquement égal au prix d’une Porsche, rendant le marché plus limité.Les Consequences sur le Marché Européen
En effet, les voitures électriques de Nio doivent se rapprocher des prix de Porsche pour rester compétitives. Actuellement, les ventes de Nio en Europe ont chuté de 27 % au cours des dix derniers mois, avec une chute particulièrement importante en Allemagne (72 %). Malgré cela, les prix de ses voitures n’ont pas encore été revus à la hausse. Par exemple, son SUV ES6 démarre en Allemagne à partir de 65 500 euros, ce qui le rend plus compétitif que le Porsche Macan EV (80 700 euros). Cependant, cette situation pourrait changer.L’Impact sur la Rentabilité
Pour atteindre la rentabilité, Nio a le choix de réduire ses marges ou de hausser les tarifs. Actuellement, seuls BYD et Li Auto sont rentables parmi les 150 marques originaires de l’Empire du Milieu. Nio est en pleine conquête du marché européen, mais faire flamber ses tarifs n’est pas la meilleure solution. Son image de marque est encore moyenne, et les prix abordables sont un argument important pour séduire les consommateurs.Le Cas de l’Autre Marché : Norvège
En Norvège, où il n’y a pas de droits de douane pour les voitures électriques, les ventes de Nio ont grimpé. Cela montre que les droits de douane peuvent être contre-productifs et avoir des conséquences sérieuses en Europe. Les constructeurs ont trouvé des parades en produisant leurs voitures ailleurs.