Avec une situation économique complexe, la France affiche un déficit public de 5,8 % du PIB en 2024, légèrement sous les prévisions initiales. Cette amélioration modeste témoigne d’un contrôle accru des dépenses publiques par le gouvernement. En dépit de cette performance relative, la dette nationale franchit la barre des 3 300 milliards d'euros à la fin de l'année écoulée. Ce montant colossal reflète les défis structurels auxquels est confrontée la République.
Face à ces réalités économiques, le gouvernement s’engage résolument dans une stratégie de consolidation budgétaire progressive. L’objectif fixé pour 2025 est de ramener ce déficit à 5,4 % du PIB, avant de respecter les critères européens d’ici 2029. Pour y parvenir, une accélération des dépenses publiques a été observée en 2024, entraînant une hausse de près de 4 %. Cela souligne la nécessité d’une gestion plus rigoureuse des ressources financières afin de répondre aux attentes communautaires et internationales.
L’espoir repose désormais sur des mesures proactives pour éviter tout écart supplémentaire. À cet effet, un comité d’alerte sera constitué au mois d’avril, impliquant différents acteurs politiques et locaux. Cette initiative vise à promouvoir une concertation renforcée entre les parties prenantes et à garantir une transparence accrue dans la gestion budgétaire. Grâce à ces efforts coordonnés, la France peut aspirer à un avenir financier plus stable et durable, où croissance économique et responsabilité fiscale vont de pair.