Dans un changement notable de la législation fiscale, les véhicules électriques ne bénéficieront plus automatiquement d’une exonération totale concernant la taxe régionale à partir du 1er mai 2025. Jusqu'à présent, ces voitures étaient exemptées des frais liés au certificat d'immatriculation. Cependant, avec le développement croissant du marché des voitures écologiques, les régions françaises cherchent désormais à compenser leurs pertes financières en introduisant une nouvelle politique fiscale adaptée.
En ce début d’année 2025, un changement significatif affecte les propriétaires potentiels de voitures électriques en France. Alors que ces derniers jouissaient jusqu’à présent d’un avantage fiscal notable – l’exonération complète des taxes régionales lors de l’immatriculation – cette règle évolue dorénavant. À partir du 1er mai, chaque région métropolitaine aura la possibilité de décider si elle applique ou non une réduction partielle ou totale de cette taxe. Parmi les treize régions interrogées, seuls les Hauts-de-France ont choisi de maintenir l’exemption complète.
Ainsi, dans d’autres territoires comme l’Île-de-France, les futurs acheteurs devront s’acquitter d’un montant basé sur leur puissance fiscale. Par exemple, pour une Tesla Model Y, dont la puissance fiscale est de 6 chevaux, les frais supplémentaires atteindraient environ 343 euros. Cette décision marque une rupture importante avec les politiques précédentes favorables aux véhicules propres et reflète les tensions budgétaires croissantes des collectivités locales.
Cette évolution survient alors que les ventes de voitures électriques ont considérablement augmenté depuis 2020, passant de 6,7 % à près de 17 % du marché automobile actuel. En conséquence, les régions cherchent à équilibrer leurs budgets en ajustant cette source de revenus traditionnellement perdue avec les immatriculations dématérialisées.
De plus, cette mesure coïncide avec l’introduction récente d’une augmentation générale du prix du cheval fiscal ainsi qu’avec la modernisation du système d’immatriculation via l’application numérique « France Identité ».
Les choix fiscaux des différentes régions restent encore incertains, mais il semble probable que plusieurs optent pour une taxation partielle plutôt qu'une exemption complète.
D’un point de vue journalistique, cette modification soulève des questions importantes quant à l’impact environnemental potentiellement négatif de cette décision. Si les incitations fiscales diminuent, pourrait-elle freiner l’adoption des voitures électriques par une partie de la population ? Il apparaît donc essentiel de réfléchir à des solutions alternatives pour encourager durablement la transition écologique tout en respectant les besoins financiers des collectivités territoriales.