Le Budget 2025, adopté récemment, met en évidence un équilibre complexe entre des mesures d'économies et des hausses d'impositions. Ce budget vise à réduire le déficit à 5,4 % du PIB tout en soutenant certains secteurs économiques et en demandant une contribution accrue à d'autres. Les bénéficiaires comprennent les contribuables soumis à l'impôt sur le revenu, les acheteurs de logements neufs, les agriculteurs, et les entreprises innovantes. En revanche, les grandes entreprises, les auto-entrepreneurs, les ménages aisés, et plusieurs autres catégories font face à des augmentations d’imposition ou à la suppression d'avantages fiscaux.
Certaines catégories de particuliers et secteurs clés bénéficient de mesures incitatives dans ce nouveau budget. Le pouvoir d'achat des contribuables est protégé par l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu à l'inflation. De plus, les acheteurs de logements neufs profitent d'un prêt à taux zéro étendu à l'ensemble du territoire jusqu'en 2027, facilitant l'accès à la propriété pour les primo-accédants. L'agriculture reçoit également un coup de pouce avec des avantages fiscaux pour faciliter la transmission des exploitations et alléger la fiscalité sur les terres agricoles. Enfin, les PME innovantes continuent de bénéficier du crédit d'impôt innovation, bien que son taux soit réduit.
Le gouvernement a mis en place plusieurs mesures pour soutenir les citoyens et les secteurs économiques clés. Pour les contribuables, l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu à l'inflation (+1,8%) préserve leur pouvoir d'achat, évitant ainsi une augmentation de 3,7 milliards d'euros d'impôts supplémentaires. Les acheteurs de logements neufs bénéficient désormais du prêt à taux zéro (PTZ) partout en France jusqu'en 2027, alors qu'il était auparavant réservé aux zones tendues. Cette mesure vise à favoriser l'accès à la propriété pour les primo-accédants. Dans le même temps, certaines exonérations de droits de mutation à titre gratuit sont prolongées pour faciliter les transmissions familiales. Les agriculteurs, quant à eux, profitent de dispositifs fiscaux avantageux pour la transmission des exploitations et pour alléger la fiscalité sur les terres agricoles. Enfin, les PME innovantes continuent de bénéficier du crédit d'impôt innovation, bien que son taux soit abaissé de 30 à 20%, favorisant ainsi les investissements en recherche et développement.
Certaines catégories doivent faire face à des augmentations d'impôts et à des réformes fiscales. Les grandes entreprises, réalisant plus de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, subissent une surtaxe qui devrait rapporter environ 8 milliards d’euros à l’État. Les auto-entrepreneurs voient leur seuil d'exemption de TVA abaissé à 25.000 euros, ce qui pourrait impacter leurs marges. Les entreprises procédant à des rachats d’actions paieront une taxe supplémentaire, tandis que les ménages les plus aisés devront contribuer davantage avec une nouvelle contribution différentielle.
Le Budget 2025 impose des ajustements fiscaux significatifs à divers acteurs économiques. Les grandes entreprises, dont le chiffre d'affaires dépasse 3 milliards d'euros, font face à une surtaxe censée rapporter environ 8 milliards d'euros à l'État via une augmentation du taux de l'impôt sur les sociétés d'environ 40%. Cette mesure a été critiquée par certains grands patrons, comme Bernard Arnault, qui la considère comme une "taxe sur le made in France" favorisant la délocalisation. Les grandes entreprises de fret maritime sont également touchées par une "taxe exceptionnelle", principalement appliquée à CMA-CGM, qui doit rapporter 500 millions d'euros. Les auto-entrepreneurs subissent un durcissement des règles fiscales, avec un seuil d'exemption de TVA abaissé à 25.000 euros de chiffre d’affaires annuel. Les entreprises procédant à des rachats d’actions suivis d’annulations paieront une taxe supplémentaire, et la taxe sur les transactions financières passe de 0,3% à 0,4%. Les ménages les plus aisés devront également contribuer davantage avec une nouvelle contribution différentielle sur les plus hauts revenus, s'appliquant aux contribuables dont le revenu fiscal annuel dépasse 250.000 euros pour une personne seule et 500.000 euros pour un couple. D'autres mesures touchent également les propriétaires de véhicules polluants, les acquéreurs de chaudières à gaz, les voyageurs en avion, les investisseurs en immobilier locatif, et les fonctionnaires en arrêt maladie, qui perdront une partie de leurs indemnités.