Guerre en Ukraine : 20 drones abattus, le président de la Douma russe menace encore une fois les Occidentaux… le point sur la situation

Sep 11, 2024 at 7:31 PM

La Visite Décisive de Blinken et Lammy en Ukraine

Alors que le conflit en Ukraine se poursuit, le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy se sont rendus à Kiev cette semaine pour affirmer le soutien indéfectible de Washington et de Londres envers l'Ukraine. Cette visite intervient dans un contexte de tensions accrues, avec notamment les révélations sur la fourniture de missiles balistiques iraniens à la Russie. Les deux diplomates ont annoncé de nouvelles aides financières et militaires substantielles, tout en évoquant la possibilité pour l'Ukraine d'utiliser des armes à longue portée contre le territoire russe. Cependant, cette éventualité soulève de vives inquiétudes à Moscou, qui menace de considérer les Occidentaux comme des cobelligérants.

Un Soutien Indéfectible des États-Unis et du Royaume-Uni à l'Ukraine

Une Visite Décisive pour l'Ukraine

La visite d'Antony Blinken et David Lammy en Ukraine intervient à un moment crucial du conflit. Alors que les combats font rage, les deux diplomates ont tenu à affirmer le soutien indéfectible de leurs pays respectifs envers Kiev. Blinken a ainsi déclaré qu'il s'agissait d'un "moment décisif pour l'Ukraine au cœur de ce qui est une période de combat intense face à une Russie qui continue d'intensifier son agression".

Des Aides Financières et Militaires Substantielles

Pour appuyer leurs propos, les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé de nouvelles aides substantielles à l'Ukraine. Ainsi, Londres a promis 600 millions de livres (709 millions d'euros) d'aide supplémentaire, comprenant notamment 242 millions de livres de financement direct et 484 millions de livres de garanties de prêts à la Banque mondiale. De son côté, Washington continue de soutenir militairement Kiev, avec des livraisons d'armements régulières.

La Possibilité d'Utiliser des Armes à Longue Portée

Un autre sujet majeur abordé lors de cette visite est la possibilité pour l'Ukraine d'utiliser des armes à longue portée contre le territoire russe. Le président Biden a en effet indiqué que son administration réfléchissait à la levée des restrictions imposées à Kiev sur l'utilisation de telles armes. Cependant, Blinken a refusé de se prononcer clairement sur cette question, évoquant de "multiples facteurs" à prendre en compte.

Les Menaces de Moscou

Cette éventualité soulève de vives inquiétudes à Moscou, qui a une nouvelle fois menacé les Occidentaux. Le président de la Douma russe, Viatcheslav Volodine, a ainsi déclaré que la Russie considérerait les États-Unis et leurs alliés comme des cobelligérants s'ils permettaient à l'Ukraine d'utiliser des missiles à longue portée contre son territoire. Une menace qui s'inscrit dans un contexte de tensions accrues, notamment après les révélations sur la fourniture de missiles balistiques iraniens à la Russie.

La Réponse de l'Iran

En effet, les États-Unis ont accusé l'Iran d'avoir fourni des missiles balistiques à la Russie, une initiative qualifiée de "grave escalade" par Antony Blinken. En réponse, Washington a imposé de nouvelles sanctions contre Téhéran, tandis que d'autres pays occidentaux s'apprêtent à prendre des mesures similaires. Cependant, le ministre iranien des Affaires étrangères a démenti ces accusations, affirmant que "l'Iran n'a PAS livré de missiles balistiques à la Russie" et que "les sanctions ne sont pas une solution, mais une partie du problème".

La Poursuite des Attaques Russes

Malgré les efforts diplomatiques et les aides apportées, la Russie poursuit ses attaques contre l'Ukraine. Au cours de la nuit de mardi à mercredi, l'armée de l'air ukrainienne a ainsi abattu 20 des 25 drones lancés par la Russie dans six régions du pays. Les forces russes ont également utilisé neuf missiles, causant des dommages dans plusieurs régions. Ces attaques nocturnes témoignent de la détermination de Moscou à poursuivre son offensive, malgré le soutien international grandissant envers Kiev.