Le Hezbollah, un mouvement de résistance inébranlable face à Israël

Naïm Qassem, le numéro deux du Hezbollah, a pris les rênes du mouvement après la mort de son chef historique, Hassan Nasrallah. Dans un contexte de guerre ouverte avec Israël, Qassem affirme que le Hezbollah reste "parfaitement organisé" et soutient les efforts politiques en vue d'un cessez-le-feu. Malgré les frappes israéliennes "douloureuses", le Hezbollah se dit prêt à poursuivre sa résistance et à "soulager Gaza".

Un mouvement de résistance inébranlable face à l'ennemi israélien

Une direction solide et organisée

Malgré la perte de son chef historique, Hassan Nasrallah, le Hezbollah reste "parfaitement organisé", selon Naïm Qassem, son nouveau numéro deux. Ce dernier a assuré que l'élection du nouveau secrétaire général se ferait dans le respect des statuts du mouvement, "malgré les conditions difficiles". Qassem a également réfuté tout chaos dans les rangs du Hezbollah, affirmant que la direction était solide et prête à faire face à l'ennemi israélien.

Une résistance armée implacable

Le Hezbollah a démontré sa capacité de résistance face à Israël, menant une guerre ouverte depuis un an. Qassem a ainsi vanté les "nombreux succès" du mouvement, citant des "centaines de roquettes tirées", des "dizaines de drones" abattus et de nombreuses colonies israéliennes sous le feu de la résistance. Loin de se laisser intimider, le Hezbollah se dit prêt à poursuivre ses actions pour "soulager Gaza" et "défendre le Liban".

Un soutien régional élargi

Naïm Qassem a appelé de ses vœux "un front large et important" dans la région, saluant les rebelles houthis du Yémen et les groupes armés pro-iraniens en Irak qui revendiquent également des tirs sur le territoire israélien. Cette volonté de tisser des alliances régionales témoigne de la détermination du Hezbollah à s'inscrire dans une dynamique de résistance à l'échelle du Moyen-Orient.

Une diplomatie en quête d'un cessez-le-feu

Tout en affirmant la solidité du Hezbollah, Naïm Qassem a déclaré soutenir les efforts politiques menés par le président du Parlement libanais, Nabih Berri, en vue d'un cessez-le-feu avec Israël. Selon lui, une fois le cessez-le-feu atteint, la diplomatie pourra s'attaquer aux autres questions et prendre des décisions "collectivement". Cette position nuancée témoigne de la volonté du Hezbollah de s'inscrire dans une démarche diplomatique, tout en restant déterminé à poursuivre sa résistance armée.