Disney Évince les Accusations de Plagiat Concernant «Vaiana»

Mar 11, 2025 at 3:32 PM

Après deux semaines d'audience, un tribunal fédéral à Los Angeles a rejeté les accusations portées par le scénariste Buck Woodall contre Disney. Ce dernier affirmait que le film d'animation «Vaiana» s'appuyait sur son propre projet intitulé «Bucky», mettant en scène une adolescente surfeuse hawaïenne. Selon les jurés, aucun lien n'a été établi prouvant que des employés de Disney avaient eu accès aux documents ou idées de Buck Woodall. De plus, bien que plusieurs similitudes entre les œuvres aient été soulevées, notamment dans les personnages secondaires et les thèmes centraux, ces ressemblances ont été jugées non suffisantes pour constituer un plagiat. L'affaire a suscité des débats autour des délais légaux et des éléments communs dans la création artistique.

L'Absence de Preuve Concluante au Cœur du Procès

Le tribunal a conclu que Disney n'avait pas plagié le projet de Buck Woodall, citant l'absence de preuves solides montrant que ses collaborateurs avaient eu connaissance du travail initial. Bien que le plaignant soutienne que Jenny Marchick, une ancienne directrice de Mandeville Films, avait transmis le matériel à Disney sans son consentement, cette affirmation n'a pas été validée par les jurés. Par conséquent, aucune connexion directe n'a pu être établie entre les deux productions.

Les allégations reposaient principalement sur des similarités thématiques et des points communs dans les personnages, comme la présence d'animaux de compagnie (un poulet et un cochon) ainsi qu'une mission liée à la rupture d'une malédiction. Cependant, les jurés ont estimé que ces éléments ne sont pas exclusifs et peuvent être considérés comme des coïncidences créatives. En outre, il a été rappelé que les réclamations initiales étaient prescrites étant donné que «Vaiana» est sorti en 2016. Cette décision a marqué une victoire importante pour Disney, qui affirme fièrement que leur film est le fruit d'un travail original collectif.

Impact Juridique et Conséquences Financières

Outre les questions artistiques, ce procès a mis en lumière les aspects juridiques complexes liés aux droits d'auteur dans l'industrie cinématographique. Buck Woodall avait réclamé une somme astronomique de 10 milliards de dollars pour préjudice, basée sur les revenus générés par la franchise «Vaiana». Toutefois, la prescription légale a joué un rôle clé dans l'échec de sa requête, car les premiers indices de ressemblance auraient dû être portés devant les tribunaux dès la sortie du film.

En conclusion, ce verdict illustre les défis auxquels doivent faire face les créateurs lorsqu'ils tentent de prouver des violations de propriété intellectuelle. Les jurés ont souligné que les idées partagées entre «Vaiana» et «Bucky» relèvent davantage de motifs universels que de copie intentionnelle. Pour Disney, cette affaire renforce la crédibilité de leurs productions tout en soulignant l'importance de protéger les projets originaux. À l'inverse, l'équipe de Buck Woodall a exprimé sa déception et envisage actuellement d'autres démarches légales pour tenter de redresser la situation.