Dans la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry, les débats autour du Compte Administratif 2024 et du Budget Primitif 2025 ont suscité des controverses significatives. L'opposition, menée par Ersin Delikaya, a soulevé plusieurs incohérences dans les documents budgétaires présentés lors du conseil municipal en février dernier. Selon eux, certaines omissions importantes auraient faussé l'état réel de la dette de la ville. La majorité municipale, quant à elle, affirme que ces irrégularités sont des erreurs matérielles mineures qui seront corrigées ultérieurement. Le sujet du bail du poste de police municipale a également alimenté les discussions, avec des divergences sur les coûts et les conditions de rachat.
Au cœur d'un automne doré, la petite ville de Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne) a connu une agitation inhabituelle suite à l'adoption du Compte Administratif 2024 et du Budget Primitif 2025 le 11 février dernier. Les élus de l'opposition, notamment Ersin Delikaya, ont pointé du doigt des incohérences dans les documents présentés. Ils ont mis en évidence un emprunt de 1,7 million d'euros non mentionné et un prêt de 884 412 euros omis, ce qui aurait faussé l'état réel de la dette de la commune. Lors du conseil municipal, une suspension de séance a été demandée pour rectifier ces erreurs, mais la maire a maintenu le vote sans intégrer ces corrections.
L'opposition soupçonne un dépassement des autorisations budgétaires, estimant que la somme contractée s'élève à plus de 2,6 millions d'euros, alors que le crédit initial était plafonné à 1,8 million. De son côté, la mairie admet une erreur de saisie mineure, affirmant qu'elle sollicitera la préfecture pour un contrôle approfondi. Elle justifie également la renégociation d'un crédit comme une pratique courante, accusant l'opposition d'additionner deux fois le même prêt.
Un autre sujet sensible est le bail du poste de police municipale. L'opposition conteste les affirmations de la mairie selon lesquelles l'opération n'a rien coûté à la commune. Ersin Delikaya met en doute l'existence d'une option d'achat et souligne les coûts élevés de la location sur dix-huit ans. La mairie, quant à elle, affirme que tous les coûts sont inclus dans le loyer et que l'opération est entièrement prévue dans le bail signé.
Les prochaines semaines révéleront si cette controverse se résoudra par de nouvelles délibérations ou un rappel à l'ordre des autorités compétentes, notamment concernant la question des emprunts.
En tant que journaliste, cette situation souligne l'importance de la transparence et de la rigueur dans la gestion financière des collectivités locales. Les citoyens méritent des informations claires et précises sur la manière dont leurs impôts sont utilisés. Cette controverse devrait inciter les élus à adopter des pratiques plus transparentes et à veiller à ce que toutes les décisions budgétaires soient bien documentées et expliquées au public.