Cauchemar de locataires : leurs voitures sont bloquées depuis plusieurs mois dans un parking souterrain à cause d’un monte-charge en panne

Sep 11, 2024 at 4:15 AM

Étudiants bloqués sans voitures : un casse-tête logistique dans une résidence toulousaine

Dans une résidence étudiante de Toulouse, six jeunes se retrouvent privés de leurs véhicules depuis juillet 2024, suite à une panne du monte-voiture du parking. Cette situation inattendue a engendré de nombreuses complications dans leur vie quotidienne, entre annulations de vacances, frais supplémentaires et démarches fastidieuses. Malgré les efforts déployés, aucune solution durable n'a encore été trouvée par le gestionnaire de la résidence.

Une mésaventure qui bouleverse la vie de ces étudiants

Des vacances et déménagements perturbés

Aurore, 23 ans, était l'une des étudiantes touchées par cette mésaventure. Originaire de Caen, elle avait loué un appartement dans cette résidence étudiante de Toulouse, équipée d'un parking souterrain, pour l'année universitaire 2023. Mais en juillet 2024, alors que la plupart des baux de location arrivaient à leur terme, Aurore et cinq autres étudiants se sont retrouvés dans l'impossibilité de récupérer leurs véhicules. Le monte-voiture du parking, en panne, bloquait l'accès à leurs voitures, compromettant ainsi leurs projets de déménagement et de vacances.Pour Aurore, le timing était particulièrement malchanceux. Ses parents, venus de Normandie, ont dû louer un véhicule pour l'aider à libérer son studio et récupérer ses affaires. Ensuite, elle a dû effectuer de nombreux allers-retours entre Toulouse et Nancy, sa nouvelle ville d'études, pour terminer le déménagement. Une situation stressante et coûteuse, qui a perturbé ses projets de fin d'année.

Des frais imprévus et des démarches complexes

Outre les complications logistiques, cette mésaventure a également engendré des dépenses imprévues pour les étudiants concernés. Privés de leurs véhicules, ils ont dû recourir à la location de voitures, annuler des réservations de vacances sans possibilité de remboursement, et faire face à de nombreux frais supplémentaires.Conscient des difficultés rencontrées par sa nièce, l'oncle d'Aurore, M. Coet, a décidé de prendre les choses en main. Il a conseillé à la jeune femme de rédiger une lettre pour réclamer des dédommagements auprès du gestionnaire de la résidence. Cependant, malgré leurs nombreuses tentatives de contact, les réponses obtenues se sont avérées décevantes. Le gestionnaire, le groupe Nemea, n'a pas encore répondu à leurs sollicitations, se contentant de répéter que le problème serait bientôt pris en charge, sans donner de délai précis.

Un sentiment d'abandon et d'injustice

Selon M. Coet, le fait que les étudiants soient les principaux touchés par cette situation semble jouer en leur défaveur. Il exprime un sentiment d'abandon et d'injustice, estimant que le gestionnaire traîne à résoudre le problème, car il s'agit d'étudiants et non de personnes retraitées ou de familles.Cette mésaventure a profondément perturbé le quotidien d'Aurore et de ses camarades, remettant en question leurs projets et générant de nombreuses dépenses. Malgré leurs efforts pour obtenir des réponses et des dédommagements, le manque de réactivité du gestionnaire de la résidence semble aggraver leur sentiment de frustration et d'impuissance face à cette situation.