Ce jeudi 27 mars, les élus de la province Sud se sont réunis pour discuter du budget à venir. Contrairement aux attentes, cette session s'est distinguée par une augmentation notable des dépenses plutôt que par des réductions drastiques. Plusieurs milliards supplémentaires ont été alloués, suscitant ainsi un débat intense autour de l'utilisation de ces fonds. L'accent a été mis sur l'investissement dans divers secteurs clés tels que l'économie, l'emploi et la formation.
Dans le cadre de cette première décision budgétaire de l'année, la province Sud anticipe les résultats de son exercice 2024 pour libérer des ressources supplémentaires destinées à 2025. Ces fonds, qui s'élèvent à près de 2,295 milliards, seront principalement consacrés aux dépenses d'investissement. Le président de la province Sud, Sonia Backès, a souligné que ces investissements visent à dynamiser plusieurs domaines essentiels, notamment l'économie locale et les infrastructures.
Un montant de 1,719 milliard sera spécifiquement affecté à l'économie, à l'emploi et à la formation. Cette enveloppe inclura des initiatives pour soutenir les petites entreprises, les jeunes via le programme "Job jeunes", ainsi que le secteur de la santé grâce à des mesures visant à attirer des professionnels qualifiés. De plus, un appui financier de 500 millions sera accordé aux projets des communes afin de favoriser la relance économique.
En complément, deux milliards et demi seront placés en provisions, un chiffre remarqué par certains groupes qui critiquent l'absence d'un volet social significatif dans ce budget. Philippe Dunoyer, entre autres, regrette la suppression de certaines aides comme celle pour le transport scolaire ou la bourse pour les demi-pensionnaires au collège.
Malgré ces critiques, Sonia Backès a affirmé que des discussions futures pourraient intégrer des aspects sociaux dans les prochains mois. Ce compromis entre développement économique et considérations sociales pourrait façonner les décisions budgétaires à venir.